Cuisine japonaise
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Cuisine japonaise
Cuisine japonaise:
Poisson, poulet, bœuf, porc, légumes, les Japonais ont développé, au fil des siècles, des techniques culinaires qui ont peu à voir avec notre cuisine en Occident.
Sashimi, sushi : le poisson cru
Le poisson cru se mange soit en sashimi – simple tranche qu’on trempe délicatement dans le shoyu (sauce de soja) –, soit en nigiri sushi – la tranche est alors posée sur une boulette de riz légèrement vinaigrée –, soit encore en maki sushi – c’est-à-dire enroulée avec du riz dans une algue nori. Dans tous les cas, le poisson est sans arêtes. Les nigiri sont servis avec du gingembre mariné dans du vinaigre qui permet de se débarrasser du goût du poisson précédent. On peut en redemander autant qu’on veut. Un assortiment classique (moriawase) comprend en général 8 à 10 pièces parmi lesquelles on trouve du thon, du thon gras, du saumon, une crevette cuite ou crue, de la seiche, du maquereau et de l’omelette japonaise.
Le wasabi : cette pâte verte, très piquante tirée d’une racine, se mélange à la sauce soja à condition que le chef n’en ait pas déjà mis dans les sushis.
Soba, udon, ramen : les nouilles japonaises
C’est une spécialité japonaise à part entière et, à Paris comme à Tokyo, de nombreux restaurants sont spécialisés non seulement dans les nouilles mais dans telle ou telle sorte de pâte.
Les soba sont des pâtes de sarrasin qu’on peut consommer chaudes dans une soupe (il y en a plus de dix sortes) ou bien froides sur un lit de bambou, saupoudrées d’algues nori. On les trempe alors dans une sauce à base de soja. Les udon sont des pâtes de blé assez épaisses, que l’on mange toujours chaudes dans une soupe de bœuf ou de porc. Les ramen sont des nouilles de blé d’origine chinoise et se mangent également en soupe. On peut les accompagner de gyoza, des raviolis grillés qu’on trempe dans une sauce piquante mélangée à de l’huile de sésame. Les restaurants de ramen servent aussi des yakisoba, nouilles sautées accompagnées de calamars et de légumes ou encore du chahan qui est une sorte de riz cantonais.
Tempura : les beignets
Ce sont les Portugais qui ont importé, au XVIe s., cette méthode de cuisson des aliments. Un menu tempura comprend en général 6 à 8 pièces dont une ou deux crevettes, un poisson blanc et des légumes (oignon, carotte, potimarron, poivron…) Servis très chauds, les tempura peuvent se déguster juste avec un peu de sel ou encore légèrement trempés dans une sauce à base de soja et de radis râpé.
Tonkatsu : le porc pané
C’est une façon typiquement nippone de préparer le porc. Filet ou faux-filet sont plongés dans une pâte à base d’œufs, de farine et de chapelure. Traditionnellement, le porc pané est servi avec une salade de chou frais, finement haché, qu’on arrose d’une sauce douce (amakuchi) ou un peu plus forte (karakuchi). On le sert également en katsudon : le porc et le riz sont servis dans le même bol avec un œuf et des oignons grillés. Autres spécialités cuisinées selon la même technique : l’ebifuraï (crevettes panées) et le kakifuraï (huîtres panées) également délicieux.
Unagi : l’anguille grillée
Cuisiné à la japonaise, l’anguille n’a rien à voir avec les recettes qu’on trouve en France (anguille à la matelote). Généralement reçu vivant par le restaurateur, le poisson est ouvert en deux dans le sens de la longueur, nettoyé et enfilé sur de petites brochettes en bambou avant d’être cuit à la vapeur puis grillé et, enfin, recouvert d’une sauce sucrée. Le goût peut être relevé avec un peu de sansho, un piment qui n’est utilisé que pour ce plat. L’unagi est généralement servi dans une boîte laquée sur un lit de riz blanc (kabayaki teishoku). Vous pouvez parfois commander, en supplément, des kimoyaki (foie d’anguille grillé) qu’on vous servira en brochettes avec du gingembre.
Yakitori : les brochettes de poulet
Littéralement, yakitori signifie poulet grillé car la plupart des brochettes servies dans ce genre de restaurant sont à base de poulet (ailes, foie, gésier…). Au Japon, un menu yakitori comporte aussi des légumes et même, parfois, de la viande de bœuf ou de porc mais il n’y a jamais de fromage à l’intérieur comme on en trouve en France. Les yakitori se mangent en principe sans riz. Celui-ci se commande à la fin sous forme de boulettes (nigiri) enveloppées dans des algues. On peut, suivant son goût, arroser les brochettes de citron ou les tremper dans une sauce légèrement sucrée. Il existe une variante du yakitori appelée le kushi-age, ou kushi-katsu, originaire d’Osaka : toutes les brochettes sont panées et les ingrédients utilisés beaucoup plus variés.
Okonomiyaki : Viande de bœuf, légumes ou fruits de mer
C’est une spécialité d’Hiroshima. Viande de bœuf, légumes ou fruits de mer (on peut choisir la composition) sont mélangés dans une mixture à base d’œufs, de farine et d’eau, et cuits devant vous sur une plaque chauffante. Une fois prêt, cela ressemble à une grosse omelette qu’on enduit, au pinceau, d’une sauce brune et sucrée ; c’est l’un des plats les moins chers et les plus nourrissants qu’on puisse trouver au Japon. Dans certains restaurants d’okonomiyaki, on le cuisine soi-même.
Sukiyaki : la fondue de bœuf
C’est, avec le poisson cru, le plat le plus connu en dehors du Japon. Toute la préparation, à l’exception de la coupe des aliments, est faite sur la table et c’est probablement ce qui a rendu le sukiyaki aussi populaire. Dans un plat en fonte, on commence par faire griller de fines tranches de bœuf, puis l’on verse un bouillon de soja et on sucre légèrement avant d’ajouter les légumes et le tofu (fromage de soja). On mange au fur et à mesure en plongeant chaque bouchée dans un œuf cru, ce qui refroidit un peu le mélange et en adoucit le goût. Le sukiyaki (prononcez « skiyaki ») est toujours servi avec du riz blanc. Le shabu-shabu est une variante de ce plat : mêmes ingrédients, mais le bouillon comporte des nouilles japonaises que l’on fait toujours cuire en dernier.
Teppanyaki : la cuisine sur plaque chauffante
C’est autant un spectacle qu’un repas. Devant chaque table, un cuisinier jongle avec la viande et les crevettes au-dessus d’une plaque chauffante. Lorsque les mets sont bien grillés, il les arrose de citron, et joue de la salière et du poivrier comme de castagnettes
Kaiseki : la haute cuisine de Kyoto
Plus encore que pour son goût, la haute cuisine japonaise est réputée pour son esthétique. Pourtant, à l’origine, le mot kaiseki désignait la pierre chaude que les moines plaçaient sur leur ventre pour calmer la faim ! Aujourd’hui, c’est le fleuron de l’art culinaire nippon. Un repas de kaiseki c’est une multitude de petits plats de saison présentés comme des tableaux. Cette cuisine est la plus chère qu’on puisse trouver au Japon et seuls quelques rares restaurants la servent en France.
entre culture et savoir vivre:
Au début du repas, on dit : (Itadakimasu ). C’est à peu près l’équivalent de votre ( Bon appétit ) mais attention, cette formule signifie à peu près : ( je commence à manger ( et ne peut donc être prononcée que si l’on mange soi-même.
A table, les Japonais observent, sans même y penser, une étiquette assez stricte, notamment en ce qui concerne l’usage des baguettes qui doivent toujours être posées parallèlement au bord de la table, si possible sur un porte-baguettes. Surtout : on ne plante jamais ses baguettes dans son bol riz car ce geste est réservé aux cérémonies funéraires. On évite également de se passer de la nourriture de baguettes à baguettes, car c’est, là encore, un rituel lié aux enterrements (après la crémation, on se passe ainsi les os du défunt). On ne pique jamais, non plus, un aliment avec les baguettes mais on le saisit par les côtés pour le porter à la bouche même lorsqu’il est difficile à attraper comme le tofu ou les sushis. Pour ces derniers, toutefois, il est toléré d’utiliser les doigts.
A propos de sushis, on ne fait qu’effleurer la sauce de soja côté poisson (jamais côté riz) afin d’éviter d’une part d’en aspirer une trop grande quantité et d’autre part que le sushi s’émiette dans la coupelle. Le riz (gohan) est toujours servi blanc et consommé tel car sa blancheur évoque, pour les Japonais la pureté divine. On ne verse donc jamais de sauce dessus sauf dans le cas où le riz est cuisiné (pilaf, curry…). Il ne porte plus alors le nom de gohan, réservé au riz blanc, mais celui de raisu (de l’anglais rice). Dans l’esprit des Japonais, il s’agit d’un tout autre plat. Si vous décidez d’aller manger des nouilles (udon, soba, ramen) vous constaterez avec surprise que les Japonais ne se privent pas d’aspirer bruyamment (en approchant le bol de leur bouche). Ce qui, en France, serait considéré comme une impolitesse est ici tout à fait admis et même, dans une certaine mesure, recommandé. Si vous ne faites pas de bruit, on vous demandera peut-être si le plat ne vous plaît pas…
Concernant la boisson, quelle que soit celle que vous choisissez, mais c’est surtout vrai pour le saké, la bière et le whisky, ne vous servez pas vous-même. Tenez votre verre d’une main tandis que votre hôte le remplit, puis prenez la bouteille et servez-le à son tour. Cela est valable tout au long du repas. A la fin du repas, il est d’usage de dire (Gochiso sama deshita ) ce qui signifie ( Nous avons fait bonne chère ).
a ne pas confondre le sushi et le sashimi
Le sushi et le sashimi sont tous 2 des plats japonais à base de poisson.
Sushi signifie tranche de poisson cru, mélangé avec, étendu ou enroulé autour ou dans un riz spécial sushi (riz avec du vinaigre).
Sashimi est simplement le poisson cru, souvent tranché très finement.
Bien que la définition semble simple, une centaine de variations existent dans la cuisine japonaise. Certaines catégories de sushi servis couramment dans les restaurants japonais sont :
hosomaki, ou fins rouleaux de sushi
futomaki, ou épais rouleaux de sushi
maki-sushi, ou rouleaux de sushi enveloppés dans des algues marines
charkin-sushi, ou sushi avec de fines tranches d'omelettes
Le sushi et le sashimi sont tous 2 servis avec des garnitures communes, telles que le wasabi (raifort), le gingembre, des radis, du riz au vinaigre, des sauces de soja et d'autre sauces.
Sushi
Sashimi
Sushi Un peu d'histoire
Il existe plusieurs formes de sushi. Le plus commun est sans doute le maki sushi. Les plus simples se composent d’une feuille de nori garnie d’une couche de riz vinaigré, au centre de laquelle on dépose un morceau de poisson, d’avocat, de concombre ou d’un autre ingrédient, que l’on roule bien serré à l’aide d’une petite natte de bambou (makisu). Le rouleau est ensuite coupé en plusieurs petits tronçons.
Par contre, le sushi le plus apprécié au pays du soleil levant est le Nigiri sushi, morceau de poisson cru ou d’un autre ingrédient, enduit d’un côté de wasabi et posé sur une petite quantité de riz vinaigré. Une petite lanière de nori entoure parfois ce sushi.
Le haki sushi est un sushi pressé qui nécessite l’emploi d’un moule à presser en bois. Contrairement au nigiri-zushi, le riz et le poisson – ou les différents poissons – sont pressés en un seul gros bloc, découpés en tranches au moment de servir.
Le sashimi est simplement un sushi sans riz, dont le poisson se consomme cru ou cuit, mariné ou non. Le sashimi peut se consommer en entrée, avant les sushis ou les plats cuisinés, ou constituer un repas à lui seul.
Le temaki sushi est un cornet de sushi fait à la maison, peut-être le sushi le plus simple à confectionner.
Preparation du maki sushi
Sushis Inaris
Sushis Nigiris
Sushis Oshis
Preparation du Sashimi
Les dangos
Gomasio
les pâtes japonaises
beignets tempura
Tonkatsu le porc pané
Yakitori Brochette de poulet
Sukiyaki la fondue de bœuf
Poisson, poulet, bœuf, porc, légumes, les Japonais ont développé, au fil des siècles, des techniques culinaires qui ont peu à voir avec notre cuisine en Occident.
Sashimi, sushi : le poisson cru
Le poisson cru se mange soit en sashimi – simple tranche qu’on trempe délicatement dans le shoyu (sauce de soja) –, soit en nigiri sushi – la tranche est alors posée sur une boulette de riz légèrement vinaigrée –, soit encore en maki sushi – c’est-à-dire enroulée avec du riz dans une algue nori. Dans tous les cas, le poisson est sans arêtes. Les nigiri sont servis avec du gingembre mariné dans du vinaigre qui permet de se débarrasser du goût du poisson précédent. On peut en redemander autant qu’on veut. Un assortiment classique (moriawase) comprend en général 8 à 10 pièces parmi lesquelles on trouve du thon, du thon gras, du saumon, une crevette cuite ou crue, de la seiche, du maquereau et de l’omelette japonaise.
Le wasabi : cette pâte verte, très piquante tirée d’une racine, se mélange à la sauce soja à condition que le chef n’en ait pas déjà mis dans les sushis.
Soba, udon, ramen : les nouilles japonaises
C’est une spécialité japonaise à part entière et, à Paris comme à Tokyo, de nombreux restaurants sont spécialisés non seulement dans les nouilles mais dans telle ou telle sorte de pâte.
Les soba sont des pâtes de sarrasin qu’on peut consommer chaudes dans une soupe (il y en a plus de dix sortes) ou bien froides sur un lit de bambou, saupoudrées d’algues nori. On les trempe alors dans une sauce à base de soja. Les udon sont des pâtes de blé assez épaisses, que l’on mange toujours chaudes dans une soupe de bœuf ou de porc. Les ramen sont des nouilles de blé d’origine chinoise et se mangent également en soupe. On peut les accompagner de gyoza, des raviolis grillés qu’on trempe dans une sauce piquante mélangée à de l’huile de sésame. Les restaurants de ramen servent aussi des yakisoba, nouilles sautées accompagnées de calamars et de légumes ou encore du chahan qui est une sorte de riz cantonais.
Tempura : les beignets
Ce sont les Portugais qui ont importé, au XVIe s., cette méthode de cuisson des aliments. Un menu tempura comprend en général 6 à 8 pièces dont une ou deux crevettes, un poisson blanc et des légumes (oignon, carotte, potimarron, poivron…) Servis très chauds, les tempura peuvent se déguster juste avec un peu de sel ou encore légèrement trempés dans une sauce à base de soja et de radis râpé.
Tonkatsu : le porc pané
C’est une façon typiquement nippone de préparer le porc. Filet ou faux-filet sont plongés dans une pâte à base d’œufs, de farine et de chapelure. Traditionnellement, le porc pané est servi avec une salade de chou frais, finement haché, qu’on arrose d’une sauce douce (amakuchi) ou un peu plus forte (karakuchi). On le sert également en katsudon : le porc et le riz sont servis dans le même bol avec un œuf et des oignons grillés. Autres spécialités cuisinées selon la même technique : l’ebifuraï (crevettes panées) et le kakifuraï (huîtres panées) également délicieux.
Unagi : l’anguille grillée
Cuisiné à la japonaise, l’anguille n’a rien à voir avec les recettes qu’on trouve en France (anguille à la matelote). Généralement reçu vivant par le restaurateur, le poisson est ouvert en deux dans le sens de la longueur, nettoyé et enfilé sur de petites brochettes en bambou avant d’être cuit à la vapeur puis grillé et, enfin, recouvert d’une sauce sucrée. Le goût peut être relevé avec un peu de sansho, un piment qui n’est utilisé que pour ce plat. L’unagi est généralement servi dans une boîte laquée sur un lit de riz blanc (kabayaki teishoku). Vous pouvez parfois commander, en supplément, des kimoyaki (foie d’anguille grillé) qu’on vous servira en brochettes avec du gingembre.
Yakitori : les brochettes de poulet
Littéralement, yakitori signifie poulet grillé car la plupart des brochettes servies dans ce genre de restaurant sont à base de poulet (ailes, foie, gésier…). Au Japon, un menu yakitori comporte aussi des légumes et même, parfois, de la viande de bœuf ou de porc mais il n’y a jamais de fromage à l’intérieur comme on en trouve en France. Les yakitori se mangent en principe sans riz. Celui-ci se commande à la fin sous forme de boulettes (nigiri) enveloppées dans des algues. On peut, suivant son goût, arroser les brochettes de citron ou les tremper dans une sauce légèrement sucrée. Il existe une variante du yakitori appelée le kushi-age, ou kushi-katsu, originaire d’Osaka : toutes les brochettes sont panées et les ingrédients utilisés beaucoup plus variés.
Okonomiyaki : Viande de bœuf, légumes ou fruits de mer
C’est une spécialité d’Hiroshima. Viande de bœuf, légumes ou fruits de mer (on peut choisir la composition) sont mélangés dans une mixture à base d’œufs, de farine et d’eau, et cuits devant vous sur une plaque chauffante. Une fois prêt, cela ressemble à une grosse omelette qu’on enduit, au pinceau, d’une sauce brune et sucrée ; c’est l’un des plats les moins chers et les plus nourrissants qu’on puisse trouver au Japon. Dans certains restaurants d’okonomiyaki, on le cuisine soi-même.
Sukiyaki : la fondue de bœuf
C’est, avec le poisson cru, le plat le plus connu en dehors du Japon. Toute la préparation, à l’exception de la coupe des aliments, est faite sur la table et c’est probablement ce qui a rendu le sukiyaki aussi populaire. Dans un plat en fonte, on commence par faire griller de fines tranches de bœuf, puis l’on verse un bouillon de soja et on sucre légèrement avant d’ajouter les légumes et le tofu (fromage de soja). On mange au fur et à mesure en plongeant chaque bouchée dans un œuf cru, ce qui refroidit un peu le mélange et en adoucit le goût. Le sukiyaki (prononcez « skiyaki ») est toujours servi avec du riz blanc. Le shabu-shabu est une variante de ce plat : mêmes ingrédients, mais le bouillon comporte des nouilles japonaises que l’on fait toujours cuire en dernier.
Teppanyaki : la cuisine sur plaque chauffante
C’est autant un spectacle qu’un repas. Devant chaque table, un cuisinier jongle avec la viande et les crevettes au-dessus d’une plaque chauffante. Lorsque les mets sont bien grillés, il les arrose de citron, et joue de la salière et du poivrier comme de castagnettes
Kaiseki : la haute cuisine de Kyoto
Plus encore que pour son goût, la haute cuisine japonaise est réputée pour son esthétique. Pourtant, à l’origine, le mot kaiseki désignait la pierre chaude que les moines plaçaient sur leur ventre pour calmer la faim ! Aujourd’hui, c’est le fleuron de l’art culinaire nippon. Un repas de kaiseki c’est une multitude de petits plats de saison présentés comme des tableaux. Cette cuisine est la plus chère qu’on puisse trouver au Japon et seuls quelques rares restaurants la servent en France.
entre culture et savoir vivre:
Au début du repas, on dit : (Itadakimasu ). C’est à peu près l’équivalent de votre ( Bon appétit ) mais attention, cette formule signifie à peu près : ( je commence à manger ( et ne peut donc être prononcée que si l’on mange soi-même.
A table, les Japonais observent, sans même y penser, une étiquette assez stricte, notamment en ce qui concerne l’usage des baguettes qui doivent toujours être posées parallèlement au bord de la table, si possible sur un porte-baguettes. Surtout : on ne plante jamais ses baguettes dans son bol riz car ce geste est réservé aux cérémonies funéraires. On évite également de se passer de la nourriture de baguettes à baguettes, car c’est, là encore, un rituel lié aux enterrements (après la crémation, on se passe ainsi les os du défunt). On ne pique jamais, non plus, un aliment avec les baguettes mais on le saisit par les côtés pour le porter à la bouche même lorsqu’il est difficile à attraper comme le tofu ou les sushis. Pour ces derniers, toutefois, il est toléré d’utiliser les doigts.
A propos de sushis, on ne fait qu’effleurer la sauce de soja côté poisson (jamais côté riz) afin d’éviter d’une part d’en aspirer une trop grande quantité et d’autre part que le sushi s’émiette dans la coupelle. Le riz (gohan) est toujours servi blanc et consommé tel car sa blancheur évoque, pour les Japonais la pureté divine. On ne verse donc jamais de sauce dessus sauf dans le cas où le riz est cuisiné (pilaf, curry…). Il ne porte plus alors le nom de gohan, réservé au riz blanc, mais celui de raisu (de l’anglais rice). Dans l’esprit des Japonais, il s’agit d’un tout autre plat. Si vous décidez d’aller manger des nouilles (udon, soba, ramen) vous constaterez avec surprise que les Japonais ne se privent pas d’aspirer bruyamment (en approchant le bol de leur bouche). Ce qui, en France, serait considéré comme une impolitesse est ici tout à fait admis et même, dans une certaine mesure, recommandé. Si vous ne faites pas de bruit, on vous demandera peut-être si le plat ne vous plaît pas…
Concernant la boisson, quelle que soit celle que vous choisissez, mais c’est surtout vrai pour le saké, la bière et le whisky, ne vous servez pas vous-même. Tenez votre verre d’une main tandis que votre hôte le remplit, puis prenez la bouteille et servez-le à son tour. Cela est valable tout au long du repas. A la fin du repas, il est d’usage de dire (Gochiso sama deshita ) ce qui signifie ( Nous avons fait bonne chère ).
a ne pas confondre le sushi et le sashimi
Le sushi et le sashimi sont tous 2 des plats japonais à base de poisson.
Sushi signifie tranche de poisson cru, mélangé avec, étendu ou enroulé autour ou dans un riz spécial sushi (riz avec du vinaigre).
Sashimi est simplement le poisson cru, souvent tranché très finement.
Bien que la définition semble simple, une centaine de variations existent dans la cuisine japonaise. Certaines catégories de sushi servis couramment dans les restaurants japonais sont :
hosomaki, ou fins rouleaux de sushi
futomaki, ou épais rouleaux de sushi
maki-sushi, ou rouleaux de sushi enveloppés dans des algues marines
charkin-sushi, ou sushi avec de fines tranches d'omelettes
Le sushi et le sashimi sont tous 2 servis avec des garnitures communes, telles que le wasabi (raifort), le gingembre, des radis, du riz au vinaigre, des sauces de soja et d'autre sauces.
Sushi
Sashimi
Sushi Un peu d'histoire
Il existe plusieurs formes de sushi. Le plus commun est sans doute le maki sushi. Les plus simples se composent d’une feuille de nori garnie d’une couche de riz vinaigré, au centre de laquelle on dépose un morceau de poisson, d’avocat, de concombre ou d’un autre ingrédient, que l’on roule bien serré à l’aide d’une petite natte de bambou (makisu). Le rouleau est ensuite coupé en plusieurs petits tronçons.
Par contre, le sushi le plus apprécié au pays du soleil levant est le Nigiri sushi, morceau de poisson cru ou d’un autre ingrédient, enduit d’un côté de wasabi et posé sur une petite quantité de riz vinaigré. Une petite lanière de nori entoure parfois ce sushi.
Le haki sushi est un sushi pressé qui nécessite l’emploi d’un moule à presser en bois. Contrairement au nigiri-zushi, le riz et le poisson – ou les différents poissons – sont pressés en un seul gros bloc, découpés en tranches au moment de servir.
Le sashimi est simplement un sushi sans riz, dont le poisson se consomme cru ou cuit, mariné ou non. Le sashimi peut se consommer en entrée, avant les sushis ou les plats cuisinés, ou constituer un repas à lui seul.
Le temaki sushi est un cornet de sushi fait à la maison, peut-être le sushi le plus simple à confectionner.
Preparation du maki sushi
- Spoiler:
Ingrédients :
- 150 g de riz rond
- 250 ml d'eau froide
- 3 cuillères à soupe de vinaigre de riz blanc
- 3 cuillères à café de sucre semoule
- 1 cuillère à café de sel fin
- 4 feuilles d'algue nori de 10 par 18 cm
- 1/2 avocat
- 4 bâtonnets de surimi
Nous allons commencer par bien laver le riz nishiki (pourquoi ce riz, car il est parfait pour les sushis, il existe d'autres marques néanmoins). Il faut au moins faire 5 bains et que l'eau qui coule ne soit plus blanche). Ensuite on compte 1 tase d'eau pour 1 tasse de riz. Quand l'eau boue, retirer l'ensemble et couvrer la casserole, laisser environ 5 minutes.
Etendre le riz sur une plaque à débarasser, humecter de vinaigre de riz avec une fourchette tout en étalant. Laissez refroidir.
Poser une feuille de nori sur le makisu et couvrez-la d’une couche de riz d’environ 1 cm d’épaisseur. Répartissez le riz sur les 3/4 de la feuille.
Garnissez la bande de riz sur la largeur en son milieu de poisson cru (thon, saumon, dorade) avec du concombre, avocat... Créez votre propre sushi selon vos goûts
Badijonnez avec un pinceau vos ingrédients d'un peu de wasabi, attention pas trop car c'est moutarde est assez forte.
Enroulez le maki dans le makisu par le bord de plus près de vous.
Juste avant de terminer votre rouleau, relevez légèrement le makisu.
Terminez avec le makisu et comprimez en arrondissant le rouleau ou en lui donnant une forme.
Tassez les extrémités pour les égaliser.
Trempez la pointe du couteau dans un bol d’eau vinaigré contenant une rondelle de citron.
Tapez le manche du couteau contre la table pour répartir l’eau sur la lame.
Coupez le rouleau en deux et posez les deux moitiés côte à côte.
Divisez en trois pour obtenir six morceaux de même grosseur.
Voila c'est prêt, servez vos sushis avec de la sauce soja et peu de wasabi
Les plus de cette recette :
- Facile à réaliser
- Nécessite néanmoins un makisu (petite natte de bambou que vous trouverez dans tous les magasins asiatiques.
Sushis Inaris
- Spoiler:
Ingrédients
- 12 poches de tofu frit
- 1 tasse de riz à sushi (180g)
- 1 tasse ¼ d'eau (225g)
- Vinaigre de riz
- Gomasio
Préparation
- Porter le riz à ébullition et laisser mijoter à feu doux pendant 25 minutes
- Mettre de côté le jus se trouvant à l'intérieur du sachet de tofu
- Séparer les poches de tofu et les ouvrir
- Ajouter au riz cuit le jus des poches, une cuillère à soupe de vinaigre de riz et de gomasio
- Remplir les poches d'une cuillère à soupe de riz
- Servir froid avec au choix de la sauce soja ou du wasabi
RECETTE SUSHI INARI 2
Ingrédients
- 2 verres de riz non cuit
- 1/2 verre de vinaigre de riz
- 2 cuillerées à café de sucre
- 1 cuillerée à café de sel
- 2 cuillerées à soupe de graines de sésame blond
- 10 poches de tofu fraîches
- 1 petit verre de bouillon “dashi”
- 1 cuillerée à soupe de sucre
- 2 cuillerées à soupe de mirin
- 3 cuillerées à soupe de shôyu
Préparation
- Faire cuire le riz
- Mettre à feu doux le mirin, le sel et le sucre dans une casserole et laisser refroidir
- Au riz cuit ajouter le vinaigre sucré et les graines de sésame avant de mélanger délicatement
- Préparer les poches de tofu : rinçage sous eau très chaude puis pressage
- Porter à ébullition le mélange dashi, sucre, shôyu et mirin
- Y plonger les poches de tofu et laisser cuire 1/4 d’heure sur feu doux avec un couvercle.
- Sortir les poches de tofu et les déposer sur un papier absorbant
- Les couper en deux avant de les farcir de riz tiédi
- Servir froid accompagné de shôyu
Sushis Nigiris
- Spoiler:
Ingrédients
- 300 g de riz à sushis
- 500 g de poisson (parmi : thon, bar, maquereau, crevettes, poulpe, saumon)
- 2 cuillères à soupe de vinaigre diluée dans un bol d'eau
- Un peu de wasabi
Préparation
- Préparer le riz
- Imbiber vos doigts en les trempant dans le vinaigre dilué avec l’eau
- Prendre une cuillère à soupe de riz dans votre main
- Donner à la boulette de riz une forme oblongue
- Presser la en refermant vos main dessus
- Couper des tranches de poissons (1cm d’épaisseur)
- Placer une goutte de wasabi au centre de chaque tranche
- Poser la boulette de riz sur la tranche de poissons
- Les faire adhérer ensemble
- Retourner le sushi et le tasser de nouveau entre vos mains
- Vérifier qu’il soit parfaitement allongé
- Déguster à l’aide de baguettes trempées dans un peu de sauce soja ou de wasabi
Sushis Oshis
- Spoiler:
Ingrédients
- 3 œufs
- 20 g de courge Kampyo
- 1 tasse de bouillon Dashi-Jiru
- 4 cuillères à soupe de sauce soja
- 4 cuillères à soupe de sucre
- 4 tasses de Sushi-Meshi
- 1 maquereau
- 4 têtes de champignons Shiitake
- 1 cuillère à café de Mirin (vinaigre aigre doux)
- 1cuillere à soupe de sucre
- 1 cuillère à café de sauce soja
- 1 cuillère à soupe de vinaigre de riz
- 1 moule à sushi en bois (sinon utiliser 2 récipients emboitables solides)
- 2 feuilles de papier huilé
Préparation
- Faites mariner les filets de maquereau dans le vinaigre pendant 15 minutes
- Retirez la peau et les arrêtes des filets
- Faites tremper dans l’eau le Kampyo pendant ½ heure
- Pressez le Kampyo pour retirer toute l’eau
- Mettez à cuire le Kampyo, à feu doux avec le Dashi Jiru, la sauce soja et le sucre (4 cuillères)
- Faites évaporez le liquide et découpez en petits carrés d’1 cm
- Mettez les champignons à tremper dans une casserole avec un peu d’eau
- Ajoutez la cuillère de sauce soja, de sucre et Mirin
- Réalisez une omelette à partir des 3 œufs
- Trempez votre moule dans de l’eau chaude salée puis l’essuyez avec un torchon
- Placer une feuille de papier huilée au fond du plat
- Disposez au fond du plat 1 couche de riz, puis des tranches de maquereaux vinaigrés et une 2e couche de riz
- Reposez par-dessus cela une feuille de papier huilée et appuyez fortement avec le couvercle pour faire échapper l’air
- Passez un couteau le long des parois et démoulez
- Découpez une dizaine de sushis dans ce rectangle
- Décorez-les avec les champignons, le Kampyo et les omelettes
Preparation du Sashimi
- Spoiler:
Ingrédients :
- 1/2 filet de saumon
- 1 dorade
- 1 couteau bien aiguisé
Préparation :
- Retirez toutes les arrêtes de votre dorade
- A l’aide du couteau, découpez de fines tranches
- Inclinez la lame du couteau et faites glisser le couteau vers vous
- Retirez la peau de votre saumon s’il en a
- Retirez les arrêtes si vous en voyez
- Coupez le filet de façon à avoir des morceaux d’environ 5 cm d’épaisseur
- Mettez le saumon, coté le plus long, face à vous
- Coupez les morceaux en tranche en une seule fois
- Faites glisser lentement le couteau
- Recommencez l’opération pour chaque tranche de dorade ou saumon
RECETTE SASHIMI 2
Ingrédients :
- 100 g de wasabi
- 400 g de filets de saumon
- 2 cl de vinaigre de riz
- 15 cl de sauce soja
- 4 feuilles de nori
Préparation :
- Découpez vos filets de saumon en bâtonnets de 1.5 cm de coté et de 10 cm de longueur
- Coupez vos feuilles de nori en deux
- Recouvrez de wasabi l’une des face d’un bâtonnet de saumon
- Roulez le bâtonnet dans une demi-feuille de nori
- Humidifiez avec de l’eau le bord de la feuille de nori
- Collez le tout en appuyant 2 à 3 secondes
- Partagez vos sashimis en 2 et mettez-les au frais
- Sevez vos sashimis avec le wasabi et la sauce soja
Les dangos
- Spoiler:
Ça fait rêver les dangos n'est-ce-pas?
Pour 6 dangos
150 g de jôshin-ko
150 ml d’eau tiède
30 g de sucre
8 g de yomogi en poudre
1 c.s. de coulis de framboise
Préparation : 40 minutes
Cuisson : 20 minutes
1. Mettez la poudre de yomogi dans la passoire à thé, passez le sous l’eau bouillante. Egoutez le bien.
2. Dans un bol, mettez le jôshin-ko, en lui incorporant l’eau tiède en deux ou trois fois, pétrissez-le bien. Divisez en petits morceaux.
3.Sur un tissu de coton mouillé étalé dans une marmite à vapeur disposez les morceaux de pâte de jôshin-ko et faites cuire à feu vif pendant 15 min environ.
4. Sortez-les de la marmite et mettez-les dans un autre bol. Ajoutez le sucre en trois fois en pétrissant la pâte (commencez par la pilonner puis pétrissez-la bien avec la main mouillée).
5. Une fois le sucre incorporé, divisez la pâte en trois morceaux. Ajoutez et mélangez bien la poudre de yomogi à un des trois morceaux, puis le coulis de framboise à un autre pour obtenir un ensemble tricolore.
6. Divisez chaque morceau de pâte en 6 parts égales et former des boulettes. Enfilez trois boulettes tricolores sur une brochette en bois.
Gomasio
- Spoiler:
c'est tout simple mais super bon.
1 verre de riz rond blanc
1 verre et demi d'eau
1/1 c. à soupe d'assaisonnement umebosis(si vous ne voulez pas trop salé)
3 c. à soup de gomasio
1 feuille d'algue nori
verser l'eau et le riz dans une casserole et porter à frémissement. cuire 10 min jusqu'à toute l'eau soit absorbée et le riz cuit . Laissez tiédir et ajouter l'umebosis. Remuer délicatement et rajoutez le gomasio . Mouillez vos mains et prenez une poignée de riz tiède . Travaillez le riz et donnez la forme que vous voulez (pour les débutant : prenez une cuillère pour la glace . garnir chaque boule de riz avec l'algue et reserver(laissez reposer)
voila le résultat avec la cuillère a glace :
les pâtes japonaises
- Spoiler:
Au Japon, les nouilles se consomment à toute heure, en bouillon, froides ou bien sautées.
Elles peuvent se manger tachigui (debout) mais toujours tsuru-tsuru : en les aspirant bruyamment.
Udon
Plus répandu dans les régions du sud-ouest au Japon, l'udon est une nouille blanche plus épaisse, plate, fabriquée à partir de farine de blé. On la trouve fraîche ou séchée dans les magasins asiatiques et la plupart des supermarchés.
Soba
Soba signifie en japonais à la fois sarrasin et nouilles de sarrasin. Fines, conçues à base de farine de sarrasin, elles sont très répandues dans le nord-est du Japon. En général, on rajoute une petite quantité de blé pour donner de l’élasticité à la pâte. On distingue diffétentes qualités de mouture: avce la plus grossière, de couleu sombre, on confectionne les yabu soba, des nouilles foncées et rustiques à la saveur douceâtre. La farine blanche et raffinée issue des grains décortiqués est réservées au gozen soba (“les soba que l’on réserve aux nobles”)
Il existe aussi des nouilles soba vertes ( chasoba) qui contiennent de la poudre de thé vert. D’autres sont aromatisées aux feuilles de pérille rouge, aux graines de sésame ou aux zestes de citron japonais
Ramen
signifie littéralement “ nouilles étirées”. Elle sont fabriquées avec de la farine de blé, des œufs et ce que les japonais appellent kansui (eau alcaline). La réaction chimique qui intervient lors du mélange, rend la pâte douce et étirable. Le kansui naturel est souvent remplacé par du bicarbonate de soude et/ou de potassium.
est également le nom d’une soupe très populaire....à base de ramen!! Elle est importé de Chine au Japon vers 1910, mais devient populaire après la seconde guerre mondiale.
Au Japon, on compte 40.000 restaurants de ramen. Chaque ville a sa propre version. Cette nouilles sont devenues un véritable phénomène culturel. Un film lui fut d’ailleurs consacré : (Tampopo) du cinéaste Itami Juzo en 1987. Tampopo raconte l'histoire d'une femme qui tient l'un des innombrables petits restos pas chers où les Japonais viennent manger des nouilles ramen. Petit à petit, et avec l'aide d'autres personnages, elle va transformer sa cuisine de gargotte en moments de plaisir.
Il y a également un musée à Shin-Yokohama, au sud de Tokyo.
Il existe 4 grands types de ramen
shio ramen :
shio signifie sel en japonais. C’est un bouillon pale, salé accompagnés de légumes, poulet, poisson
tonkotsu
tonkotsu signifie os de porc. C’est un bouillon riche et dense préparé en cuisant des os de porc pendant plusieurs heures. Les nouilles utilisées sont épaisses et lisses.
shoyu ramen
c’est à dire à la sauce soja. C’est un bouillon clair et brun (à base de boeuf ou de légumes) aromatisé avec de la sauce soja. Les pâtes utilisées sont le plus souvent ondulées. La garniture peut être : des pickles de bambou (menma), des oignons nouveaux, des tranches de naruto (pâté de poisson), nori, oeufs durs, germes de soja...miso ramen
plus récent, il est apparu dans les années 60. Le bouillon est aromatisé au miso. Les nouilles utilisées sont en général épaisses, ondulées et plus caoutchouteuses. Avant de servir, on ajoute souvent des épis de maïs et du beurre.
Harusame
Harusame signifie “pluie de printemps” en japonais. Ce sont des vermicelles de soja secs, que l'on trouve dans les magasins asiatiques. Fins et translucides, ils se composent de différents amidons, le plus souvent à base de haricots mungo, de pommes de terre ou de maïs. Les shirataki sont des substituts frais voisins.
Shirataki
Shirataki signifie (cascade blanche) . Ce sont de longues nouilles translucides à base de konnyaku, une racine comestible comparable au yam, également connues sous le nom de (langue du diable )(latin : Amorphophallus konjac). Elles sont vendues séchées ou sous vide, baignant dans l’eau. On peut les remplacer par des harusame ou des vermicelles de riz.
Hiyamugi
Nouilles blanches élaborées de la même façon que les udon mais coupées plus finement. Elles sont incorporées dans une soupe ou servies avec une sauce à part.
Harusame
Ingrédients
200g d'harusame (ou nouilles de riz ou des shirataki)
125 ml de sauce soja japonaise
60 ml de mirin
300 g de boeuf, en tranches très fines
10 cm de gingembre frais
400 g de riz japonais
1 c. à soupe de sucre
2 ciboules tranchées en diagonales
Préparation
Cuisez le riz.
Préparez le jus de gingembre : râpez environ 10 cm. Pressez contre un tamis (ou une passoire) pour extraire le jus ( environ 2 c. à café).
Cuisez les nouilles environ 1 min. dans de l'eau bouillante, en les séparant à l'aide de baguettes. Egouttez-les et coupez-les en tronçons de 10 cm.
Portez la sauce soja, le sucre et le mirin à ébullition dans une casserole. Ajoutez le boeuf et cuisez jusqu'à ce qu'il change de couleur. Otez le boeuf.
Dans la sauce, ajoutez la ciboule, les nouilles et environ 20 ml d'eau. Laissez mijoter environ 3 minutes, jusqu'à ce que la ciboule soit tendre. Remettez le boeuf; ajoutez le jus de gingembre et réchauffez.
Répartissez le riz entre les bols de service. Garnissez de nouilles et de sauce.
Ramen
Ingrédients
250 g de nouilles ramen
Pour le bouillon
4 ciboules fraîches
8 cm de racine de gingembre fraîche
2 cuisses de poulet
1 gros oignon
4 gousses d'ail
1 grosse carotte grossièrement hachée
8 c. à soupe de saké
4 c. à soupe de sauce soja (shoyu)
1/2 c. à café de sel
Pour le porc sauté
500 g de rôti de porc
2 c. à soupe d'huile végétale
2 ciboules fraîches, finement hachées
3 cm de racine de gingembre fraîche, épluchée et finement coupée
1 c. à soupe de saké
3 c. à soupe de sauce soja
1 c. à soupe de sucre en poudre
Pour la garniture
2 œufs durs
1/2 feuille de nori émiettée
2 ciboules fraîches, finement émincées
sel
poivre blanc moulu
huile de sésame ou huile pimentée
Préparation
Préparez le bouillon
Ecrasez les ciboules et le gingembre en pressant avec la lame d'un couteau ou avec un rouleau à pâtisserie. Versez 1 litre et 1/2 d'eau dans une casserole et portez à ébullition. Ajoutez le poulet et faites-le cuire jusqu'à ce qu’il prenne couleur. Ajoutez 2 litres d'eau et portez à ébullition. Ajoutez les autres ingrédients du bouillon à l'exception de la sauce soja et du sel. Baissez à feu doux puis laissez mijoter environ 2 heures ; écumez régulièrement. Passez le bouillon dans un chinois ou avec une étamine.
Préparez le porc:
Versez l'huile dans une cocotte. Mettez les ciboules et le gingembre, et faites-les cuire rapidement à feu vif. Ajoutez la viande, tournez-la souvent pour qu'elle roussisse régulièrement. Arrosez de saké et incorporez 400 ml d'eau, la sauce soja et le sucre. Portez à ébullition, puis réduisez à feu doux et couvrez. Laissez cuire 25 à 30 min, en retournant toutes les 5 min. Retirez du feu.
Coupez le porc en fines tranches.
Ecaillez les œufs et coupez-les en deux.
Versez 1 l de bouillon dans une casserole. Portez à ébullition et ajoutez la sauce soja.
Le ramen
Faites cuire les pâtes dans de l’eau bouillante salée. Quand elles sont juste cuites, égouttez-les et répartissez-les dans 4 bols.
Ajoutez dans chaque bol, un demi-œuf, quelques tranches de porc, des algues nori, des rondelles de ciboule. Versez le bouillon.
Chaque convive assaisonne son plat avec de l’huile de sésame, de l’huile pimentée et/ou du poivre en fonction de son goût.
Nouilles somen froides
Ingrédients
300 g de nouilles somen (à defaut, prenez des cheveux d’ange)
Pour la sauce
7 c. à soupe de mirin
sel
7 c. à soupe de sauce soja japonaise
20 g de bonite en copeaux
ou du stuyu no moto (sauce déjà prête) mélangé avec deux parties d’eau
Condiments
2 ciboules hachées
2,5 cm de gingembre finement râpé
2 feuilles de basilic finement ciselées
2 c. à soupe de graines de sésame grillées
Pour la garniture
1 petit concombre
sel
glaçons
150 g de crevettes roses décortiquées
Préparation
Sauce
Versez le mirin dans une casserole et portez à ébullition. Incorporez la sauce soja, 1/2 c. à cafe de sel et la bonite. Ajoutez 400 ml d’eau et ramenez à ébullition. Faites cuire 3 min. et passez au chinois. Faites refroidir au frigo.
Garniture
Pelez le concombre, coupez-le en deux dans de sens de la longueur, otez les graines et émincez-le en fines lamelles.
Pâtes
Faites cuire les pâtes dans de l’eau bouillante. Attention, elles cuisent en 2 min. Egouttez-les dans une passoire et passez-les sous l’eau froide. Mettez-les ensuite dans un saladier. Ajoutez des glaçons et couvrez d’eau.
Ajoutez dans le saladier les crevettes et les tranches de concombre.
Servez les nouilles dans un bol, accompagnées des condiments et de la sauce. Chacun se sert de condiments, attrape ses nouilles avec ses baguettes et les trempe dans la sauce. Pour plus de facilité, ajoutez la sauce aux pâtes.
Nouilles soba sautées
Ingrédients
250 g de nouilles soba (ou mieux, des nouilles ramen)
300 g de porc haché
1 c. à soupe d’huile de sésame
2 c. à soupe d’huile de pépin de raisin
1 oignon moyen coupé en 8
1 gousse d’ail
500 g de chou coupé en fines lanières
1 poivron coupé en fines tranches
2 c. à soupe de beni-shoga (gingembre rouge mariné)
2 c. à soupe d’algues ao-nori séchées en poudre
Sauce
1 c. à soupe de sucre
60 ml de mirin
2 c. à soupe de saké
60 ml de sauce soja japonaise
Préparation
Faites cuire les nouilles dans de l’eau bouillante en les gardant ferme. Egouttez-les.
Préparez la sauce : mettez les composants de la sauce dans une petite casserole et chauffez jusqu’à ce que le sucre soit dissout.
Faites chauffer l’huile de sésame et 1 cuillerée d’huile de pépin de raisin dans un wok. Faites-y revenir le porc jusqu’à ce qu’il soir légèrement doré. Réservez.
Ajoutez le reste de l’huile dans le wok et faites sauter l’oignon, l’ail jusqu’à ce que l’oignon blondisse. Ajoutez le chou et le poivron. Cuisez jusqu’à ce qu’ils soient tendres. Ajoutez les soba, le porc, le gingembre mariné et la sauce. Mélangez et réchauffez. Servez et parsemez avec les ao-nori.
beignets tempura
- Spoiler:
Ingrédients
Ingrédients
1 gros oeuf
3/4 cup d’eau glacée
1 c. de farine (si possible a basse teneur en gluten)
La sauce tempura:
1/4 c. de sauce soja
1 c de dashi
5 g de katsuobushi (aucune idée ce que c'est..)
Préparation
pour Beignets tempura
Mélangez oeuf et l’eau. Puis ajoutez la farine très doucement en tournant. (sur la photo, la personne mélange avec des baguettes). Utilisez de suite.
Attendez, le gluten rend la pâte caoutchouteuse et ce n'est pas bon pour la tempura. Chauffez l’huile, trempez les crevettes dans la pâte puis dans l’huile pendant 2 min. Servez très chaud.
Utilisez des crevettes, des carottes, des céleris, des asperges, des racines de lotus, des champignons chinois.
Pour préparer la sauce tempura, si tu n'as pas tout ça, prenez de la sauce soja et ajoutez un peu d'eau chaude, ça ressemble un peu.
Tonkatsu le porc pané
- Spoiler:
Ingrédients
-échine de porc
-2 oeufs
-Farine
-chapelure grossière
-de l'huile pour friture
sauce:
-moutarde
-sauce Worcester
-1 louche de Ketchup ou de sauce tomate
-1 cas de miso jaune
-2 ½ louche de bouillon dashi
-1 cac de fécule de pomme de terre
A feu doux, mettre dans une casserole le bouillon dashi (en réserver ½ louche), le miso blond, la sauce Worcester, le ketchup ou la sauce tomate.
A part, dissoudre la fécule de pomme de terre dans la ½ louche de dashi restante. Ajouter à la sauce bien chaude pour l'épaissir.
Retirer l'os et les parties dures de l'échine. Passer la viande dans la farine, dans les deux oeufs battus en omelette avec 1 cas d'eau froide, puis dans la chapelure.
Mettre le porc dans l'huile chaude (170 °C). Retourner plusieurs fois. La cuisson est terminée quand les bulles deviennent petites. Compter 5 minutes.
Couper le porc en tranches épaisses et verser la sauce dessus.
Servir avec du chou vert émincé, de la moutarde et un quartier de citron, sur la même assiette.
Accompagner d'un bol de riz.
Yakitori Brochette de poulet
- Spoiler:
Ingrédients
-2 blancs de poulet
-1/2 poireau : couper en rondelles de 1 cm de largeur. Préparer 16 rondelles
-Pour la sauce
-4 cuillères à soupe de saké
-2 (ou 3) cuillères à soupe de sucre
-4 cuillères à soupe de sauce soja
-sel
Enlever la partie dure ou pas belle du blanc de poulet
Couper le d'abord en deux dans le sens de longueur
Prendre l'une des deux parties et la couper de la taille d'une bouchée de façon à en avoir 6.
Recommencer avec un autre morceau et à la fin, avec 2 blancs de poulet, vous aurez en tout 24 petits morceaux.
Prendre un morceau de poulet et le mettre sur une brochette. Le pousser jusqu'au deux tiers de la brochette.
Prendre ensuite une rondelle de poireau et la percer au milieu. La pousser jusqu'au premier morceau de poulet
Recommencer dans l'ordre poulet, poireau et encore une fois poulet
Répeter l'opération pour toutes les brochettes
CUISSON DE "SHIO"
Saler et poivrer les brochettes généreusement
Faire chauffer une cuillère à café d'huile dans une poêle à feu vif, et y mettre les brochettes salées et poivrées. Couvrir la poêle et baisser le feu à chaleur moyenne.
Saisir vivement et retourner les brochettes. Recouvrir la poêle et baisser encore le feu sur chaleur douce s'il paraît trop fort. Laisser cuire pendant 2 mn env..
Retourner encore une fois et laisser cuire pendant 2 minutes à couvert.
CUISSON DE "TARE"
Mélanger bien tous les ingrédients de la sauce douce. Faire cuire les brochettes comme pour le goût SHIO sans saler ni poivrer. Une fois les brochettes cuites, verser la sauce dans la poêle.
Laisser mijoter un peu sans couvrir pour que la sauce devienne plus épaisse
Retourner les brochettes
Bouger de temps en temps la poêle pour éviter la sauce brûlée. Lorsque la sauce devient assez épaisse, mettre les brochettes sur l'assiette et vercer la sauce par dessus
Sukiyaki la fondue de bœuf
- Spoiler:
Ingrédients
500 g de boeuf ( faux filet ou aloyau)
du gras de bœuf
1/2 tasse de kombu dashi (soupe de varech)
4 poireaux tranchés diagonalement en tronçons de 1cm
300 g de pâtes Shirataki cuites et égouttées
1 oignon vert coupé en lamelles
1 bloc de tofu coupé en cubes d'un centimètre
des feuilles de chou chinois débarrassées de leurs nervures dures et découpées en lanières
4 oeufs crus
8 têtes de champignon shiitake incisées en croix sur la face bombée
1/2 tasse de kombu-dashi
1/2 tasse de sauce de soja
1/2 tasse de Mirin (saké doux)
3 cuillers à soupe de sucre.
Pour faciliter la découpe en fines tranches, raidir la viande en la plaçant 20 minutes au freezer
Disposer la viande, les oeufs et les légumes sur grand plateau.
Réaliser la sauce Sukiyaki : mélanger une demi-tasse de kombu-dashi avec la sauce de soja, le mirin et le sucre. Faire bouillir et réserver dans un ramequin. Battre les œufs et les mettre dans un second ramequin.
Chauffer le poêlon, graisser avec la graisse de bœuf (ou de l'huile sans odeur). Verser le Kombu dashi dans le poêlon.
Ajouter des portions de bœuf et d'oignon vert. Verser juste assez de sauce Sukiyaki pour les recouvrir. Remuer le bœuf avec des baguettes. Ajouter un peu de chaque autre ingrédient, sans mélanger.
Laisser les invités se servir eux-mêmes, en remplaçant les aliments épuisés.
Ajouter du bouillon s'il vient à manquer dans le poêlon.
Quand tous les aliments sont consommés, verser dans le poêlon du kombu dashi ou de l'eau, amener à ébullition. Ajouter les nouilles cuites.
Conseils
On utilisera un appareil à fondue classique.
Invité- Invité
Re: Cuisine japonaise
Merci pour l'histoire est les recettes c'est tres intéréssent
Moi j'arrive pas a utilisé les baguette et ma belle soeur fait elle meme les sushis
Moi j'arrive pas a utilisé les baguette et ma belle soeur fait elle meme les sushis
Yuna- Fondatrice
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Feuille de personnage
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Re: Cuisine japonaise
j`ai un petit truque pour toi si tu n`arrive pas a utilisé les baguette Yuna : tu mais un petit bou de parier que tu plie en 3 entre tes 2 baguette et tu attache d'un élastique le dessu de tes baguette.
les sushi oui je sai mais s`ai la base chez moi on ne mange presque a tous les repa j'ai hésité à les maitres.
les sushi oui je sai mais s`ai la base chez moi on ne mange presque a tous les repa j'ai hésité à les maitres.
Invité- Invité
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